Premiers jours...

7 avril 2009

Samedi 4 avril, last day in France...

Après d'âpres négociations sur le nombre de t-shirts, chaussettes et jeans à mettre dans le sac, les voici bouclés, version poids plume pour pouvoir les charger au retour. Les raisonnables préconisent la liste, les stressés le double check-in... on a choisi le feeling réfléchi (ne pas oublier de prendre l'alimentation des appareils qu'on emmène, c'est moins ennuyeux au troisième jour, quand la batterie lâche) : stocks de mini DV faits, lecteur MP3 et sa playlist c'est ok, p'tits gateaux et bouteilles d'eau, on est ready.. avec une petite heure de retard, mais enfin prêts !

La nuitée chez fofy qui nous débarque au petit matin à la gare donne le temps de se caler pour son arrivée au troisième jour (si les cerisiers ont la patience d'attendre).

Dimanche 5 avril, the D-day...

Une matinée qui commence bien, ne peut se terminer sans péripétie... voilà la philosophie du jour

ça y est, le jour est là, à peine réveillés mais on saute dans la douche, grignotage et sandwich du matin. Tout juste notre P'tit Poulet retrouvé à l'aéroport que nous voici direct mis dehors par la faute d'un crétin « qui devrait mettre de la glu sur sa poignée quand il voyage » ; cette bonne blagounette de la valise sans son proprio qui se fini en confettis pour le bagage et en heure de retard pour les passagers. De quoi réduire à néant le peu d'organisation des passages en douanes, déjà embourbés dans une panne de serveur informatique : au final, nous voilà donc dans une meute de passagers qui n'ose prendre d'assaut les portes vitrées qui les séparent de leur avion, sous le regard foudroyant des douaniers, mais filoutent sans vergogne en virant les séparations...

Et quand enfin on parvient à s'affranchir de ces formalités, une maligne sacoche noire traine nonchalamment sur le tapis à rouleau devant nous ; « à qui elle est celle-là ? », la question qui sonne comme la goupille d'une grenade... sans demander notre reste, on bondit derrière le guichet d'embarquement avant que la scène du « tous dehors! » ne se répète.... pffff échappé de peu.